ô cruelle destinée, qui me fait hiberner

Mes adieux à AMK s'adressent aussi à vous :

Citation :

Salutations sincères et indisciplinées, ô AMK,

Mes derniers pas, paupières lourdes comme des parpaings de kobold me mènent
aux portes de ton antre, au seuil de l'hibernation. Ce dernier souffle me
permettra-t-il de pousser la lourde de l'eden que les Mânes Cora et Ali
Baba réunis n'ont pu rêvé ? Je ne le sais, mais les pensées miennes
penchent plutôt vers le bord du précipice que longe cette caverne. Puisse,
une dernière fois, ma Gros'porte de l'aigle et des vampire me protéger
contre le maraud poltron qui détrousse le dormeur dans ces coins sombres.
Enfin, si mes mouches le veulent, nous feront comme tu l'as dit et, à mon
réveil, j'irai poser mes frusques, les troquant contre ces beaux oripeaux
: un BAP tomberait à pic ! et je trouverai ton enchanteur! Les emplettes
reprendront alors, avec plus d'ardeur encore, mais cet épisode est une
autre longue et trépidante aventure. Il me faudra d'abord supporter les
cauchemardesques présents de Morphée, payant de doses gargantuesques de
soleil, les litres de sang versés... L'inconscient doit-il échappé au
bûcher, je laisse à d'autres la lourde responsabilité de cette réponse,
car déjà, je sens les flammes me happer de leurs bras insomniaques. Dansent
devant mes vitreux appendices les rondeurs chaudes. Comment donc Ulysse
a-t-il pu supporter le délice supplice que lui infligèrent, par leur
mélopée, les sirènes ? Ces nymphes altières m'emportent sans coup férir...
à bientôt, noble commerçant...

(oh ! cruel désespoir : je ronfle!)

Tu as bu ?

Allez, moi aussi je vous salue bien bas durant une semaine.
J'ai programmé mon intangibilité jusque lundi minuit.

Dès mon retour, je reviens à la tanière me délester de mon déjà faramineux butin et en avant pour l'aventure !